On refait le mur
Extrait de l'article 322-1 du code Pénal
La destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende, sauf s'il n'en est résulté qu'un dommage léger. Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 3750 euros d'amende et d'une peine de travail d'interêt général lorsqu'il n'en est résulté qu'un dommage léger.
Avis aux amateurs ! C'est cependant dans cette interdiction que l'on retrouve l'une des composantes principales de ce qui fait le charme des graffitis. En dehors des performances organisées, le graff reste une discipline urbaine interdite et condamnée.
Les hommes préhistoriques auteurs de peintures rupestres ne se posaient surement pas ce genre de question.
La gaîté chromatique n'est pas du gout de tout le monde. En dehors d'un musée ou d'une expo, difficile d'accéder à des oeuvres artistiques. Dans le monde du graff, pas de vernissage, l'expo est gratuite, ouverte à tous et sa durée de vie s'achève sous la bombe d'un autre graffeur ou sous les karchers des services municipaux.
Pour cette nouvelle expédition, direction le pieds de la butte, aux alentours des chantiers navals.
Encore des friches, un grand terrain vague, une belle fresque murale. La visite est gratuite, venez nombreux, avis aux amateurs de la gaîté chromatique.
L'homme en noir
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